Les extensions autoroutières prévues sont le résultat d’une politique des transports dépassée. Les faits le montrent : plus de routes signifie plus de trafic, et donc plus de bouchons. L'alliance «NON aux projets autoroutiers extrêmes» s'oppose aux plans du lobby routier pour les cinq raisons principales suivantes :

- Plus d’autoroutes veut dire plus de trafic dans les zones habitées : Aucun trajet en voiture ne commence ou ne se termine sur l’autoroute. Le surplus de trafic engendré se déverse donc également sur les quartiers, les villages et les villes. Pour le projet Nyon-Genève, l’OFROU lui-même prévoit +44'000 voitures/jour supplémentaires au Vengeron, +7000 à la jonction Nyon et +8800 à Coppet. C’est la qualité de vie de toute la population qui en souffrirait.

Des projets délétères pour la politique financière suisse

La semaine dernière, le Conseil fédéral a annoncé son projet d’économiser 4 milliards au détriment de domaines essentiels, dont les transports publics (environ 300 millions de moins) et la protection du climat (500 millions de moins). Or, en parallèle, il propose ici de dépenser 5,3 milliards de francs (!) pour six «petits» projets autoroutiers. Ce n'est défendable ni sur le plan climatique, ni sous l’angle de la gestion des finances fédérales.

Le Conseil fédéral doit comprendre que nous ne pouvons pas étendre le réseau routier à l’infini en Suisse, à coup de milliards dépensés dans ces travaux. L’espace à disposition étant limité, son utilisation doit être judicieuse et efficace. Un NON clair le 24 novembre prochain aux projets autoroutiers extrêmes est indispensable pour garantir notre qualité de vie, conserver les espaces agricoles et protéger le paysage.