Le résultat du sondage est un premier indicateur : il a toujours été clair que le combat contre les projets autoroutiers extrêmes serait rude. L'alliance « NON à l'extension démesurée des autoroutes » s'y est préparée et a lancé sa campagne la semaine dernière.

Plus de trafic, plus de chantiers

Les arguments sont pourtant clairs, et la population les comprend: ces projets autoroutiers ne feraient qu’augmenter le trafic en bétonnant le paysage – le tout au détriment de la nature et de la qualité de vie. De plus, les extensions entraîneront des chantiers qui dureront des années et qui gêneront fortement la circulation sur les tronçons concernés. Les six prochaines semaines seront donc mises à profit pour consolider l'opinion et continuer à diffuser les arguments contre ces projets démesurés, dépassés et trop chers.

On économise partout, sauf sur les autoroutes

Les projets d'extension envisagés ne sont que le début d'un élargissement prévu du réseau autoroutier suisse sur l'ensemble du territoire, qui engloutira environ 35 milliards de francs (état des coûts en 2020). Au vu des mesures d'économie présentées par le Conseil fédéral et des dernières révélations sur les coûts et bénéfices des projets autoroutiers, c'est un affront à la classe moyenne qui devra être corrigé dans les urnes.

Une alliance forte

L’ATE Association transports et environnement et actif-trafiC ont lancé un référendum contre le projet d’extension des autoroutes du Conseil fédéral et du Parlement et chapeautent l’alliance «NON aux projets autoroutiers extrêmes». Composée de quelque 50 organisations nationales et régionales, associations et partis, elle s’engage pour un NON dans les urnes le 24 novembre.

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